Entrées par Camille GAUTRY

5 étapes pour faire un CV au top !

Un CV qui soit vraiment votre allié, votre ambassadeur, requiert de ne pas griller certaines étapes.

Je vous aide à y voir plus clair  grâce à un méthodologie en 5 étapes 🙂


 


 

Grâce à Christina, boostez votre anglais

Christina Rebuffet-BroadusJ’adore les vidéos de Christina Rebuffet : en quelques minutes à peine, elle parvient à transmettre des explications claires et faciles à réutiliser. Quand je suis arrivée à Singapour, je ne parlais pas du tout anglais et acquérir un niveau professionnel a été pour moi, un vrai challenge. C’est pour cette raison que j’ai contacté Christina, afin qu’elle partage ses conseils à la communauté des Femmes Expatriées Audacieuses 😉

Grâce à  2 articles, Christina décrypte nos obstacles majeurs en tant que francophones maniant l’anglais et nous offre des suggestions concrètes pour nous aider à les surmonter !

Voici son premier article…


La conjugaison et l’accent, obstacles majeurs pour les francophones qui parlent anglais

C’est rarement facile de changer de pays. Si le changement est choisi, vous ressentez une certaine excitation. Si c’est subi, car on suit son conjoint qui est muté par exemple, c’est un mélange de peur, d’anxiété et d’excitation. Dans tous les cas, il y a une forte chance que l’on sera confrontée à la question de la langue. Bien sûr, il y a la langue locale à apprendre, mais au travail, dans un contexte international, c’est souvent l’anglais qui règne. Ah, l’anglais. Cette langue avec laquelle vous entretenez parfois une relation “je t’aime-moi non plus”.

Quels sont les obstacles les plus fréquents rencontrés par les Français dans leur pratique professionnelle de l’anglais ? Et surtout, quelles sont les solutions ? Regardons les choses de plus près…

#1 – Parler ressemble souvent à une vraie prise de tête !

Si le vocabulaire, les verbes à particules et les expressions idiomatiques posent souvent problème,  deux aspects de la langue ressortent comme particulièrement difficiles pour des francophones : la conjugaison et l’accent (pour l’expression ET la compréhension orale).

Pour la conjugaison, on a tendance à se poser trop de questions: prétérit ou présent parfait ? Présent simple ou présent progressif ? Sans parler des verbes irréguliers…

#2 – Heureusement, nos problèmes sont souvent partagés par les autres étrangers…

Si vous travaillez avec des non-natifs, ils ont souvent les mêmes problèmes que vous, et donc seront très indulgents la plupart des temps. En plus, vous pouvez toujours rajouter des phrases comme “right now”, “tomorrow”, “yesterday”, etc. pour clarifier la notion du temps.

#3 – Avec les natifs, c’est un peu plus sportif !

Si vous travaillez avec des anglophones natifs, vous risquez d’entendre des usages assez différents de ce que vous avez appris à l’école. C’est parfois déstabilisant !

Par exemple, les Américains ont l’habitude de dire “Ya leavin’?” plutôt que “Are you leaving?” (Vous partez?), Whatcha doin’?” plutôt que “What are you doing?” ou encore pire “I ain’t finished yet” plutôt que “I haven’t finished yet.” Pour quelqu’un qui a appris du “bon” anglais à l’école, la confrontation avec le “vrai” anglais parlé peut être rude !

#4- Nouvelle langue, nouveau rythme

Quant à la prononciation, cela pose problème quand il faut parler, tout comme lorsqu’il faut comprendre. Quand vous parlez en anglais, il est important de bien accentuer les mots de plus de 2 syllabes, produire des sons comme le “th”, le “h” aspiré et les voyelles longues et courtes, et jouer avec le rythme de la langue pour être facilement compris. Ce sont des sons assez peu naturels pour des francophones.

Pour suivre une conversation, il faut habituer l’oreille à la vitesse de l’anglais parlé et aux accents de vos interlocuteurs pour pouvoir déchiffrer cette masse de sons qui arrive jusqu’à votre cerveau. C’est un travail de longue haleine, mais qui peut se faire partout, et même pendant vos loisirs.

#5 – Quelques suggestions de solutions:

  • Lire dans un anglais adapté à son niveau aide à développer le vocabulaire. Pensez aux “graded readers” !
  • Concentrez-vous sur un son à la fois pour améliorer votre prononciation. Travaillez ce son le temps qu’il faut pour être à l’aise avant de vous focaliser sur le suivant.
  • Utiliser d’autres stratégies quand vous n’êtes pas sûre de vous. Par exemple, pour ne pas bloquer sur la forme interrogative, commencez par “I want to know if…” avec la phrase normale qui suit.
  • Cherchez des cours de “ESOL” (English for Speakers of Other Languages) ou “ESL” (English as a Second Language) organisés par des universités ou des bénévoles, à des prix abordables.

Américaine expatriée en France depuis 2004, Christina aide ses clients à communiquer avec plus de spontanéité et daisance en anglais. Sa mission ? Aider les professionnels francophones à booster leur anglais pour booster leur carrière !


3 réponses à ne pas dire pendant vos entretiens d’embauche à l’étranger

3 bonnes raisons de ne pas dire toute la vérité en entretien

Vous connaissez l’adage : « Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire » ? Je peux vous dire qu’il s’applique très bien aux entretiens d’embauche. Comme nous le disait Emma dans son interview (à découvrir ICI), la rencontre entre un candidat et un recruteur ressemble un peu à un rendez-vous galant. L’objectif est de se plaire mutuellement. Il y’a donc certaines choses à ne pas dire ou bien à présenter avec un peu de… stratégie.

Je vous aide avec 3 exemples de  questions qui vont forcément vous être posées:

(plus…)

FemmExpat met à l’honneur les Walk&Talk de Femmes Expatriées Audacieuses

FemmExpat met à l’honneur les Walk&Talk de Femmes Expatriées Audacieuses

FemmExpat, LE site francophone sur l’expatriation au féminin, s’est intéressé à mon parcours en tant que femme expatriée entrepreneure.

Quand je leur ai notamment parlé des Walk&Talk et des conférences en marchant Walk&Progress, la rédaction de FemmExpat m’a demandé d’en dire plus, dans un témoignage. Mon arrivée à Singapour, mes cours d’anglais, ma recherche d’emploi, mon besoin d’avoir une activité professionnelle qui fasse vraiment sens pour moi et le rôle de la marche bien sûr, j’ai tout partagé 😉 !

(plus…)

Expatriation et recherche d’emploi : quand accompagnement rime avec gain de temps

Expatriation et recherche d’emploi : Les 3 bénéfices majeurs à vous faire accompagnerAvez-vous déjà lu un livre de développement personnel ? Ou bien un livre que vous avez acheté pour «progresser», évoluer… ? Je l’ai fait. Maintes fois. J’ai dévoré le livre, eu des tas de prises de conscience, puis… je n’ai rien appliqué, une fois le livre terminé !

Mon envie de vous accompagner, elle vient de là…


#1 : Pour vous aider à réussir votre transition plus rapidement

Personnellement, quand j’ai commencé ma recherche, je n’avais en tête que mon CV. Quand j’ai entendu parler de «développer son réseau», j’ai trouvé ça bizarre, voire un peu saugrenu. En fait, je ne comprenais pas vraiment ce que cela voulait dire. Conclusion, je n’ai rien fait dans ce sens et j’ai continué à répondre à une multitude d’annonces (ce qui n’a absolument pas débouché!)

Vous accompagner, c’est justement vous aider à faire cette transition. Identifier vos croyances actuelles, vos habitudes et peut-être vos peurs, pour vous amener vers de nouvelles croyances, habitudes et pensées qui font faire la différence pour vous rapprocher de votre prochain poste. On ne devient pas une pro du réseau du jour au lendemain !

#2 : Pour vous aider à faire les choses au bon moment et sur-mesure

Une recherche d’emploi réussie repose beaucoup sur la mise en oeuvre d’actions, AU BON MOMENT. Combien de personnes ont « gâché » un rendez-vous réseau parce qu’elles avaient grillé les étapes. Pas assez claire sur leur projet professionnel, pas de CV vraiment bien construit, la rencontre restera sans suite, car votre contact n’ira pas plus loin avec votre profil. C’est dommage !

Pendant votre recherche, vous allez entendre des conseils, des recommandations, des méthodologies. Mais ce n’est pas parce que vous savez ce que vous devez faire, que vous savez comment le faire. Surtout qu’il n’existe pas qu’une seule façon de faire !

Vous accompagner, c’est aussi vous aider à bâtir votre propre plan, en fonction de qui vous êtes et de ce que vous voulez.

# 3 : Pour vous offrir de l’empathie et de la bienveillance

L’expatriation est un challenge que seules les personnes qui la vivent, peuvent comprendre. Et par expérience, c’est un challenge qui même pendant l’expatriation, est sous-estimé.

Vous accompagner c’est aussi pour vous donner un espace d’écoute, d’échange, de bienveillance pour souffler, «poser l’armure» et repartir reboostée.

Personnellement, plusieurs fois dans ma vie, je me suis faite accompagner. Plus ou moins longtemps, mais à chaque fois, j’ai vu que l’accompagnement m’ouvrait des portes (parfois insoupçonnées), me permettant de franchir des paliers que seule, je n’aurais pas surmontés ou si, mais en tellement plus de temps. J’ai toujours ressenti que cette décision que je prenais de me faire aider, représentait, plus qu’une dépense. C’était un investissement : en moi et pour moi. C’est pour ça que je n’imaginais pas vous proposer autre chose que cette démarche, qui offre tant de bénéfices !

Expatriation & Emploi : Avez-vous votre cercle d’énergie ?

Recherche d'emploi à l'étranger : Savez-vous ce qu'est un cercle d’ énergie ?

Un cercle d’énergie, c’est un groupe de personnes avec qui vous échangez régulièrement parce qu’elles vivent ou ont vécu la même situation que vous. Elles comprennent donc naturellement votre situation : votre envie de travailler, votre quotidien faits souvent de hauts et de bas, vos challenges…


#1 – Pourquoi avoir un cercle d’énergie est important ?

Plus qu’important, je dirais indispensable ! On le sait toutes, l’expatriation est entourée d’un cliché « glamour » où tout est facile, merveilleux, sans difficultés. Après tout, nous avons quitté nos amis, notre famille, notre job et notre pays pour vivre une expérience exceptionnelle, n’est ce pas ?

Cependant, nous, qui la vivons pour de vrai, savons que c’est quand même un peu plus compliqué que cela… Notre cadre de vie peut effectivement être bien plus agréable que celui que nous avions en France. Et oui,  nous vivons des expériences inédites tous les jours, puisque des activités aussi banales que faire les courses ou prendre le bus, sont pleins de nouveautés !

Cependant, la médaille a un revers. Il n’est pas toujours aussi facile qu’il en a l’air, de tout recommencer à zéro.

Lorsqu’en plus, on recherche un emploi, ça se corse ! On peut facilement se sentir profondément déstabilisée parce que, bien souvent, notre recherche ne se concrétise pas aussi vite que nous l’avions imaginé. Plus le temps passe, plus le challenge peut sembler ardu. La méthode que nous avions imaginée pour nous mener au succès, ne marche pas vraiment. Ou du moins, peut demander plus de temps que prévu.

A cela, s’ajoute souvent/parfois (choisissez celui qui vous correspond le plus) des commentaires peu aidants et/ou des conseils bien peu adaptés à notre contexte, à nos besoins. Qu’ils viennent de France ou de personnes sur place, ces discours sont rarement de la méchanceté. Ils sont surtout le fruit de l’ignorance et/ou de la maladresse. Il n’empêche, on peut se sentir blessée, incomprise et bien seule ! C’est là où précisément, avoir un cercle d’énergie est important et fait la différence.

#2 – Un cercle d’énergie, ok mais quand ?

Je vous recommande de vous créer un cercle d’énergie, assez vite. Le mieux est dès que vous vous lancez dans votre recherche.

Mon conseil : sélectionnez des personnes qui sont dans un état d’esprit de collaboration, pour pouvoir partager informations, conseils sans qu’un esprit de compétition ne vienne biaiser la relation.

L’idée est de pouvoir partager vos questionnements, vos projets, vos avancées, vos coups de mou, avec une écoute bienveillante, des retours d’expérience qui vous aideront à vous sentir mieux et avancer.

Lors de ma recherche, j’ai vraiment ressenti une vraie différence dans mon état d’esprit quand je me suis crée un cercle d’énergie. Savoir que d’autres filles comme moi, vivaient les mêmes challenges m’a, au fond, rassuré. Je n’étais pas la seule à buter sur des obstacles. Me sentir « normale », « comme les autres » des fois, ça fait du bien 🙂 Rire aussi avec d’autres, des situations parfois cocasses, m’a aidé à relâcher la pression. Et finalement à… me faire des amies.

Et puis quand les copines trouvaient du travail, ça me montrait que c’était possible !! Les success stories c’est bon pour le moral et ça inspire !! Rapprochez-vous et puis… devenez-en une 😉