Comment survivre à ses vacances en France quand on cherche du travail

« Alors ta recherche ça avance ? ». Cette question, on la redoute, voire elle nous énerve quand on cherche du travail. Surtout si cela fait plusieurs mois qu’on est en recherche active. Déjà valable quand on cherche du travail en France, c’est pire quand on cherche du travail à l’étranger et qu’on rentre en France pour des vacances. Parce que notre objectif c’est aussi de prendre des vacances loin de notre recherche et qu’on aura donc pas vraiment envie d’en parler.

Voici 3 conseils pour vous aider à gérer cette situation :


#1 – Faites le point sur votre recherche

Si vous redoutez les questions à propos de votre recherche, le mieux est d’abord que vous, vous posiez un regard apaisé dessus. Les choses n’ont pas fonctionné comme vous le souhaitez ? Je ne suis pas surprise. On ne vous a probablement pas appris à chercher du travail. Et encore moins pour une recherche à l’étranger. Vous vous êtes lancée comme vous le sentiez, donc à présent, analysez ce qui a bien marché, et ce qui n’a pas vraiment fonctionné. En identifiant les stratégies qui ont été efficaces et celles que vous devrez réajuster, il vous sera plus facile d’expliquer à vos amis/famille curieux d’en savoir plus sur votre recherche, où vous en êtes.

#2 – Souriez, on veut vous aider

Personnellement, le conseil que j’ai le plus entendu a été : « Il te faut contacter les boites françaises » (ah tiens je n’y avais pas pensé…). Dans un autre registre, j’ai aussi eu « Fais un bébé plutôt ! Et parfois même : » En France, la situation économique est catastrophique, si tu étais ici, ce serait pire ! ». Même si les conseils ne sont pas adaptés à votre situation ou sont donnés de façon maladroite, retenez que les personnes ont envie de vous voir réussir et de vous y aider à leur niveau. Donc mon conseil est de ne pas chercher à expliquer la complexité de votre situation.  Vous risquez de replonger immédiatement dans votre recherche alors que vous vouliez une coupure. Prenez les conseils comme ils viennent. Vous ferez le tri à tête reposée.

#3 – Et parfois, des pépites émergent…

Retrouvez la suite de l’article : https://lepetitjournal.com/expat-emploi/coaching/comment-survivre-ses-vacances-en-france-quand-cherche-du-travail-235830

Quand je suis contactée par des femmes qui me demandent de l’aide pour améliorer leur CV, je leur explique que pour cela, nous allons d’abord, travailler sur le positionnement. Si cette approche peut surprendre, elle vient du fait que ce n’est pas votre CV qui cherche du travail. C’est vous. Je m’explique :


 

 

#1 : L’erreur que 90% des personnes font avec leur CV

On ne décrit pas une expérience professionnelle telle qu’on l’a vécue. On la décrit en fonction de là où on veut aller.

Si vous ne donnez pas de cap à votre CV, alors chaque expérience décrit une variété de missions. L’ensemble devient comme cacophonique. On ne saisit pas votre message, vous parlez de trop de choses en même temps. Votre CV n’est pas du tout efficace.

#2 : Les techniques de rédaction de CV ne font pas tout !

Votre CV n’est pas le récapitulatif de votre parcours professionnel. Il ne suffit pas de juxtaposer vos expériences professionnelles en utilisant des techniques de rédaction de CV, pour que les recruteurs soient séduits par votre CV.

Votre CV est le document qui vous sert à expliquer brièvement à l’écrit pourquoi vous êtes qualifiée pour le poste auquel vous postulez. Il doit donc mettre en avant un fil rouge, une cohérence et surtout rassurer sur votre maîtrise du sujet.

#3 : Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement.

Quand vous avez travaillé sur votre positionnement, vous vous êtes déjà distinguée de 90% des candidats en entretien qui craignent les questions (même les plus basiques) des recruteurs. Quand vous êtes claire sur votre projet, vous ne redoutez aucune question en entretien.Vous n’avez aucun angle mort. Votre discours est précis et impactant et se distingue naturellement des autres candidats.

#4 : La peur est mauvaise conseillère

Le frein exprimé le plus souvent quand je parle de définir son positionnement est : « Mais je ne veux pas me priver d’opportunités ». Moi non plus, je ne veux pas que vous vous priviez d’opportunités ! Mais à force de vouloir plaire à tout le monde, vous diluez complètement vos savoirs-faires. Il est alors difficile de savoir ce que vous pouvez concrètement apporter à une entreprise. Et finalement VOUS vous privez vous-mêmes des opportunités qui vous correspondraient bien et qui en plus vous permettraient d’être naturellement à votre meilleur…

Ça serait dommage, n’est ce pas ?