Entrées par Camille GAUTRY

Expatriation & Trou dans le CV : Pas de panique !

Le trou dans le CV, voilà bien quelque chose qui angoisse mes clientes. C’est vrai  que lorsqu’on part en expatriation en tant que conjoint suiveur, cela signifie bien souvent quitter notre poste en France et nous retrouver dans un pays étranger, sans un emploi qui nous attend.

Ce laps de temps d’installation puis de recherche peut vous stresser, car vous avez le sentiment que ce « trou » va devenir un handicap pour décrocher un poste. Comme souvent, tout dépend de comment vous en parler, comment vous le décrivez. Voici, pour commencer, quelques pistes pour vous aider à le gérer avec sérénité :


#1 – C’est le contraste qui fait apparaître le trou…

Ce n’est pas parce que vous n’avez pas travaillé pour une entreprise sous un contrat de travail que vous n’avez rien vécu. Peut-être avez-vous fait du bénévolat ou bien vous êtes-vous impliquée dans les activités de l’école de vos enfants  ou dans l’association française locale ?

Ça peut vous sembler pas grand-chose, ou peu intéressant compte-tenu du poste que vous visez. Mais en fait, parler de vos activités quelles qu’elles soient vous est très utile ! Car le problème du trou dans le CV réside dans le fait qu’il y a dans votre CV… une absence d’information.

C’est cette absence d’information qui suscite l’intérêt car, pour le reste de la chronologie, vous avez fourni des informations.

C’est le contraste qui fait apparaître le trou.

Donc pour éviter cet effet de contraste, fournissez des informations ! Ne négligez pas ces expériences parce qu’elles n’étaient pas payées ou pas à la hauteur de votre expertise.

Ce qui m’amène à mon deuxième point…

#2 – Le potentiel de ce « trou »

Si vous n’avez pas eu d’expériences bénévoles ou d’activités extra-professionnelles durant cette période de transition, réfléchissez aux changements que vous avez traversés et aux prises de conscience que vous avez eues.

Ce projet d’expatriation d’abord puis ce stop forcé dans votre carrière vous ont sûrement amenée à réfléchir à l’orientation que vous vouliez donner à votre carrière pendant cette expatriation. Vous avez aussi probablement pris du recul sur votre dernière expérience professionnelle

L’ensemble de vos réflexions sont des éléments qui sont très intéressants à partager lors d’un entretien. Ils vont donner de la profondeur à votre positionnement. Vous allez « humaniser » votre CV en expliquant votre cheminement. Vous allez faire sentir que votre candidature n’est pas le fruit du hasard. Et ça, les recruteurs adorent !

Si vous avez eu des activités, faites ce même travail d’introspection. Analysez ce que ces expériences inédites/insolites vous ont appris et comment elles contribuent à leur échelle, à votre positionnement actuel.

Les recruteurs, ce sont des êtres humains avant tout et comme tout être humain, ils aiment les récits, les histoires. Quand on fait du recrutement, sentir que la personne en face de nous, est cohérente dans son discours et sait expliquer son cheminement, ça fait toute la différence.

Ne craignez pas d’avoir un parcours atypique/imparfait. Votre mission est de connecter les points qui relient votre parcours (varié) et votre poste-cible. En vous montrant aussi votre enthousiasme à vous projeter dans votre futur poste, vous aurez alors réuni les 2 ingrédients clés d’un entretien réussi. Parole d’ex-recruteuse !

#3 – Un exemple concret avec Nathalie

Nathalie a suivi un accompagnement avec moi après son retour en France. Elle n’avait pas travaillé pendant 2 ans et ce « trou » l’inquiétait particulièrement pour les entretiens. Voici son partage sur comment a l’issue de notre travail ensemble, elle a changé de regard sur ce « trou » : « J’ai, à la fin du coaching, une stratégie très claire sur ma recherche d’emploi, ce que je cherche ici et maintenant. Je n’ai plus aucune difficulté à expliquer mon CV, à le raconter, à parler de mon expérience professionnelle à l’étranger. Le fait de ne pas avoir travailler depuis 2 ans n’est plus un obstacle non plus. J’ai appris à mettre en avant des éléments bien plus importants. Je me sens également à l’aise dans l’exercice de l’entretien professionnel. Pendant le coaching, j’ai eu un entretien et j’ai eu le travail » (Retrouvez l’intégralité du témoignage de Nathalie ICI).

 

Femmes expatriées : Votre Trousse de survie pour votre Soirée Networking

Vous savez que vous devez développer votre réseau, et que cela peut impliquer d’aller à de temps en temps à une soirée networking. Sauf que vous n’êtes pas une personne extravertie, qui a le « small talk » aisé. Je vous comprends parfaitement parce que je suis pareille. Je suis une personne qui aime les tête-à-tête. Alors ce genre événements m’ont toujours challengée. Mais c’est dans un tel événement que j’ai rencontré celle qui est devenue ma DRH…Alors je ne peux pas vous dire qu’ils ne valent pas l’effort.

Voici donc mes conseils pour naviguer avec aisances dans les eaux des soirées Networking.


#1 – Ciblez, ciblez, ciblez !!!

Abordons la question de façon pragmatique. Aller à une soirée networking implique souvent des frais de participation, des frais de transport ET du temps ET de l’énergie. Ce sont des ressources limitées donc il est indispensable d’être stratège.

Mon conseil : Regardez les intervenants s’il y’en a, regardez la liste des participants si elle est accessible et aller jeter un œil sur les profils LinkedIn correspondants. Vous prendrez ainsi la température sur l’audience et déterminerez si vous avez une chance de rencontrer des personnes dans votre domaine.

Je vous recommande de suivre particulièrement les événements organisés par la communauté française locale – institution, association, groupe LinkedIn… Ils sont plus faciles. Constituent un excellent entrainement et ont un potentiel plus important parce qu’il y a une première connexion naturelle.

#2 – Fixez-vous des objectifs quantitatifs

Avoir des objectifs va vous permettre de ne pas trop (sur-)réfléchir. Et surtout de ne pas écouter la petite voix dans votre tête qui vous répète que vous n’aimez pas ce genre de soirées.

Mon conseil : Fixez vous des objectifs à propos :

  • de votre heure d’arrivée,
  • de votre heure de départ,
  • du nombre de personnes avec lequel vous allez engager la conversation (idéalement ce seront des personnes que vous aurez ciblées à l’avance en analysant la liste des participants).

Une fois que vous avez atteint vos objectifs, vous partez ! L’idée est de ne pas vous dégoûter de ce genre d’exercice tout en ayant des objectifs réalisables mais qui vous challengent quand même un peu.

#3- Ne venez pas les mains vides

En allant à ce genre d’événements, vous cherchez à faire des rencontres intéressantes et repartir avec des idées et des contacts.

Mon conseil : Je vous recommande d’avoir avec vous :

  • des cartes de visites (si vous voulez plus de détails sur l’importance d’avoir une carte de visite, c’est ICI et ICI).
  • un petit carnet facile à ranger dans votre sac à main et un stylo pour noter les idées, les contacts que l’on vous partage. Je trouve ça mieux qu’utiliser votre téléphone car vous pouvez être distraite par des notifications qui viennent interférer dans votre prise d’information (c’est l’expérience qui parle !).

#4 – Préparez votre introduction

Les premiers instants d’une discussion avec une personne que l’on ne connait pas, sont toujours les plus difficiles. C’est le Networking dans sa partie la plus hardue ! Donc facilitez–vous ce moment en sachant vous présenter sans avoir à trop réfléchir à ce que vous voulez dire.

Mon conseil : Préparez votre présentation et entraînez-vous à la dire de manière fluide. Utilisez des mots de tous les jours pour que tout le monde puissent comprendre le poste que vous recherchez. (Pour vous aider à donner une bonne première impression, c’est ICI).

#5 – Portez une tenue professionnelle ET confortable

Cela peut sembler futile mais ça ne l’est pas du tout ! Les événements de networking, c’est se tenir debout avec du monde autour de vous, pendant 1 à 2 heures et donner une bonne image de vous.

Mon conseil : Portez une tenue dans laquelle vous vous sentez bien et en confiance. Avoir mal aux pieds va nuire à votre concentration, vous sentir serrée dans votre chemisier et/ou pantalon aussi, en plus du malaise que vous allez ressentir.

Il est plus important que vous soyez souriante tout au long de la soirée. Plutôt que grandie de 5 centimètres avec un visage crispé.

Alors prête à vous lancer ?

Pourquoi votre perfectionnisme nuit à votre recherche d’emploi à l’étranger

Perfectionnisme, voici un mot que j’entends beaucoup. De la bouche de mes clientes, des femmes que je rencontre lors d’ateliers ou de séances gratuites, de mes amies aussi.
Perfectionniste, je le lis aussi beaucoup dans le CV, dans les profils LinkedIn, dans les lettres de motivation…

Toujours présenté comme une qualité, je vous invite à jeter un autre regard sur cette croyance qui est plus encombrante que stimulante, parole d’une ex-perfectionniste !


(plus…)

3 avantages à ne pas avoir de passion

one-wayTrès souvent, dans le travail d’introspection avec mes clientes et même durant les séances gratuites que je propose, j’entends « Le/Mon problème c’est que je n’ai pas de passion ». J’ai moi aussi été dans cette conclusion voire dans ce désarroi.

Aujourd’hui je n’ai toujours pas de passion mais j’exerce un métier que j’adore vraiment… comme quoi c’est possible !

Je vous partage dans cet article, au ton plus personnel, ce que j’ai compris lors de ma quête pour découvrir ma passion et surtout comment je me suis libérée du « diktat » d’en avoir une !

(plus…)

3 avantages à développer votre réseau pour trouver un emploi à l’étranger

3 avantages réseau emploi etrangerDévelopper son réseau ou le réseautage est une des choses qui marche le mieux pour trouver un emploi à l’étranger. Pourtant, c’est ce qui est le moins pratiqué par les personnes qui cherchent du travail et par les femmes particulièrement, qui ne manquent pas de me dire chaque mois : « je suis timide », « je n’aime pas demander aux gens et puis je ne sais pas le faire », « je ne veux pas déranger »…

Vous vous reconnaissez dans ces déclarations ? Je vais être honnête, je me suis exactement dit la même chose. Quand j’ai entendu ce que signifier « développer son réseau », j’ai cru à une farce réservée aux nouveaux arrivants pour leur faire peur, c’est dire pour mon incompréhension face au sujet !! Donc si vous avez des freins, soyez rassurées,  je vous comprends parfaitement !

Cependant, comme mon intention est de vous aider à ne pas rester bloquée dans votre recherche, je vais vous partager 3 avantages concrets dont vous bénéficierez en développant votre réseau professionnel, dans votre nouveau lieu de vie.

Découvrez dans ces vidéos, comment…


  1. … vous allez contourner de nombreuses « barrières à l’entrée »


2.  … vous aurez des informations « en exclusivité »

 


3. … vous allez gagner du temps en capitalisant sur les expériences des personnes de votre réseau

 

Retenez que « développer son réseau » signifie vous faire connaitre en personne. Augmenter le nombre de ses contacts sur LinkedIn, par exemple, est bien mais ne peut pas être un fin en soi. Votre objectif est que vous créez une vraie connexion, dans la vie réelle, avec vos contacts.

 

CV : Quand trop de retouches tue la retouche

Keyboard Illustration with CV wording

Faire/Refaire son CV peut s’apparenter pour beaucoup, à un interminable chantier ! S’il n’est pas rare que le « gros-oeuvre » soit rapidement accompli, c’est le temps des retouches qui a tendance, lui, à s’éterniser. Changement d’un verbe par ici, ajout d’un mot par là, édition de la mise en page,  sont autant de symptômes de la… « retouche-îte » ou syndrome de la retouche incessante de votre CV !

Si cela dure depuis plusieurs semaines et que vous attendez d’avoir réalisé sa version « parfaite » pour avancer, voici 2 questions que vous devriez immédiatement vous poser :

 

#1 – Avez-vous peur de vous lancer pour de vrai, dans votre recherche d’emploi ?

Multiplier les retouches  peut être une façon détournée de… gagner du temps.Vous retardez le moment où vous devrez prendre des initiatives qui vous confronteront pour de vrai, avec votre marché du travail.

Tant que votre CV n’est pas prêt, il est normal de ne pas aller plus loin, n’est-ce pas ? Un raisonnement compréhensible par votre entourage qui du coup, ne vous questionne peut-être pas trop sur vos avancées…Pas de jugement ici, j’ai été dans la même situation !

Donc si vous vous reconnaissez dans cette description, faites une pause. Prenez le temps d’identifier ce qui vous effraie quand vous pensez à l’étape et/ou aux étapes suivantes. Les peurs qui vous freinent peuvent être nombreuses et parfois paradoxales. Voici les plus répandues : peur d’être appelée pour un entretien / peur de ne pas être appelée, peur de devoir parler de vous, peur de vous exprimer dans une langue étrangère, peur d’échouer/peur de réussir…

Nommer votre peur vous permettra de lui faire desserrer son emprise sur vous (oui oui je vous assure!) et de penser à des solutions (prendre des cours de langues, vous faire accompagner…).

#2 – Savez-vous précisément quel poste vous voulez trouver ?

La retouche incessante peut aussi venir du fait que vous cherchez à couvrir un champ assez large de postes possibles. Vous vous appliquez alors à décrire avec toujours plus de détails, ce que vous avez réalisé dans vos expériences précédentes. Vous voulez montrer à votre futur employeur l’étendue de ce que vous pourrez faire pour lui. Sauf qu’en procédant ainsi, vous êtes en train de noyer votre lecteur !!

Arrêtez de vouloir couvrir plusieurs postes en même temps avec le même CV et déterminez quel poste vous visez vraiment ! Tout va alors devenir plus facile. Vous allez pouvoir analyser concrètement votre marché, ses spécificités et inclure, mots et tournures clés, dans votre CV.

J’entends déjà vos objections: « Mais si je me limite sur un poste, je vais me priver d’opportunités alors que je suis pressée de travailler ». Je comprends très bien votre impatience !! Mais en voulant couvrir un maximum de postes, vous êtes en train de vous faire perdre du temps.

– Vous diluez votre expertise dans un CV-catalogue. Cela nuit à votre succès parce que les recruteurs ne vont pas y voir clair dans votre profil.

– Retoucher encore et encore votre CV ne vous fait pas avancer.

Mon conseil : Cessez votre tête-à-tête avec votre CV, cessez les retouches ! Ce dont vous avez le plus besoin pour réussir votre recherche, c’est de rencontrer de nouvelles personnes, et plus particulièrement des professionnels de votre secteur.

Votre CV est un outil, un moyen…pas une fin en soi !

3 erreurs à éviter quand vous rencontrez l’association française locale

3 erreurs à éviter quand vous rencontrez l'association française localeL’association française locale est un point de repères quand on arrive dans notre nouvelle vi(ll)e. Le rendez-vous incontournable qui se profile à cette période de l’année, c’est le Café d’accueil de la rentrée ! Alors généralement, même si on ne sait pas trop à quoi à s’attendre, on y va gaiement, en se disant qu’entre Françaises (oui, il y’aura 95% de femmes), cette rencontre va représenter enfin, quelque chose de… facile : pas de difficulté pour comprendre ou se faire comprendre, nous serons en terrain connu et cela nous fera du bien !

Cependant, nombreuses sont les femmes qui me partagent à quel point elles sont reparties déçues voire décontenancées par cette immersion dans la communauté française locale via l’association française. Et que depuis, elles s’en tiennent à distance…

C’est ce que j’ai fait aussi avant de réaliser que j’avais commis 3 erreurs lors de ces rencontres. Je vous les partage ainsi que 3 conseils pour tirer un maximum de bénéfices de ces rendez-vous.


 

1.Étiqueter les personnes avec qui vous n’avez rien ou très peu en commun

« Tu as rencontré beaucoup de femmes comme toi ? Des femmes d’expat’ tu veux dire ? Oui oui j’en ai rencontré pleins, mais pas des comme moi … »

L’association française sert de point de repère à la communauté française locale et plus particulièrement aux conjoints « suiveurs ». Vous allez donc rencontrer là-bas une variété de profils : des femmes qui vivent leur première, leur 3e, leur 5e expatriation, qui viennent d’arriver ou qui sont là depuis 4 ans, qui ont des enfants… ou pas, qui vont chercher du travail… ou pas, qui apprécient la vie sur place… ou pas, qui ont déjà des amies dans l’assemblée…ou pas.

Cette variété de profils peut être déroutante et vous plonger dans des conversations avec des personnes avec qui vous n’avez pas vraiment de points communs (hormis celui d’être une femme française). C’est à ce moment là, que la tentation peut être forte de tirer des conclusions (hâtives), à la fois sur la communauté française locale et sur ces femmes avec qui vous pouvez ressentir un vrai décalage.

Mon conseil : Ne jugez pas trop durement et trop hâtivement les personnes que vous rencontrez dans ce genre de rendez-vous. Beaucoup des personnes présentes ne sont pas plus à l’aise que vous dans cet exercice. Les sujets qui occupent les conversations ne sont pas forcément ceux qui occupent vraiment la vie des personnes qui en parlent… Voyez plus loin ! Multipliez les opportunités de revoir les personnes afin d’atteindre un niveau d’échange plus « réel » et cerner avec qui vous vous sentez connectée… ou pas !

2. Ne pas avoir d’objectif précis

« Alors c’était comment ? Bof ! Ah oui pourquoi ? Je ne m’y suis pas retrouvée… Tu t’attendais à quoi ? Ben je sais pas en fait… »

Trop souvent les nouvelles arrivantes sont dans l’attente que cette rencontre les aident dans leur intégration, que les personnes/les informations intéressantes viennent naturellement vers elles. Et si cela ne s’est pas produit, elles repartent déçues et jugent alors ces rencontres inutiles.

C’est pour cela que je vous recommande fortement de définir d’abord : « pourquoi » et « pour quoi » vous vous rendez à cette rencontre.

Cela peut vous sembler superflu pour une événement informel comme un café-rencontre, mais au contraire ! Si vous ne voulez pas justement avoir l’impression de repartir sur votre « faim », vos objectifs vont vous faire passer d’une posture « passive » à une attitude plus « active ».

Mon conseil : définissez à l’avance quelles sont les informations précises, les recommandations, les contacts que vous aimeriez récolter. C’est de cette façon que vous allez vous créer des échanges qui vont vous être utiles et vous donner le sentiment de progresser dans votre installation/intégration.

Et puis demander des conseils, faire appel à l’expérience des autres, c’est le meilleur moyen de se lier plus rapidement. Vous allez créer une conversation plus concrète et moins « de surface ».

Attention cependant de ne pas tomber dans l’excès de questions ! Vos questions ne doivent pas être une fin en soi. Elles doivent vous servir de points de départ pour avoir des échanges plus intéressants

3. Attendre que les autres vous relancent

« Ok on reste en contact !  » « Je connais quelqu’un qui travaille dans ton domaine, je te tiens au courant »

Ces phrases vous allez sûrement les entendre. Si elles semblent prometteuses, à vous de faire en sorte qu’elles se concrétisent. Idéalement, vous avez échangé vos cartes de visite avec les personnes  avec qui vous voulez rester en contact.(Quoi, une carte de visite, alors que je ne travaille pas ?? Suivez ce lien, je vous dis tout à propos de la carte de visite).

Si ce n’est pas le cas, arrangez-vous pour donner vos coordonnées – téléphone et/email –  et repartir avec les leur.

Mon conseil : Prenez des initiatives ! Proposez dans un premier temps, de prendre un café pour mieux faire connaissance. Ne partez pas de l’idée que parce que les personnes ont vos coordonnées, elles vont forcément vous recontacter.

L’objectif est aussi de vous amener à vous créer des relations plus authentiques. Retenez qu’il est toujours plus facile d’aider quelqu’un que l’on connait un peu et que l’on apprécie, que quelqu’un rencontré uniquement quelques minutes.

Et puis, n’oubliez pas un des principes d’un réseau (le réseau, quesako ? Suivez ce lien, je vous y parle du réseau) : « savoir donner pour recevoir ». Si dans vos conversations, vous avez remarqué que vous aviez une information/un contact qui pourrait aider quelqu’un, n’hésitez pas à partager. Les personnes seront alors encore plus enclines à se souvenir de vous et donc  à avoir envie de vous aider, à leur tour !

Entretien : Vous n’êtes pas dans un confessionnal !

confessional-780028_640Passer des entretiens nous fait toujours sentir comme si nous allions passer un examen, alors que paradoxalement le sujet nous est, plus que familier, puisque nous allons devoir parler… de nous. 

Parler de nous, en nous montrant sous notre meilleur jour et sans mentir. Ce « sans mentir » est souvent trop pris au pied de la lettre, et voilà que de nombreux candidats avouent, confessent leurs défauts, leurs « ratés »,  sans le moindre filtre. Quand je faisais du recrutement, un(e) candidat(e) qui commençait sa phrase par « Je vais être honnête avec vous » allait à coup sûr, me partager quelque chose qu’il/elle aurait du garder pour lui/elle !! »

Il y a quelque chose que vous devez garder en tête en ce qui concerne l’honnêteté en entretien de recrutement. Elle est évidemment de mise. Cependant, cela ne signifie que vous deviez absolument tout dire. Vous devez être sélective et notamment lorsqu’il s’agit de parler de vos défauts et de vos qualités.

Vous le savez, la question va faire surface tôt ou tard dans l’entretien donc vous ne pouvez pas improviser !! La seule improvisation possible est celle d’analyser pendant l’entretien, si les défauts et les qualités que vous aviez préparés, sont toujours pertinents ou plutôt, pas incompatibles pour CE poste !

Alors comment préparer cette question ?

 

#1 – Préparez la liste de vos qualités

Il y a des qualités, des atouts, des points forts que vos managers, vos collègues, vos amis vous ont communiqués. Il y’en a que vous vous attribuez. Voici la méthodologie que je vous propose :
1/ Faites une liste de 10 points forts, toutes provenances confondues.
2/ Ensuite, posez-vous la question : « Est-ce que ce point fort est indispensable pour le poste ?». En testant chaque qualité à ce filtre, vous devez réduire la liste à 5.
3/ Puis pour chaque qualité, vous préparez un exemple concret dans lequel vous avez effectivement mis en œuvre cette qualité.
N’oubliez pas de préparer les exemples, parce qu’énoncer ses forces en disant : « Je suis… et …. et … » va forcément appeler la question : « Pouvez-vous me donner un exemple dans lequel vous avez fait preuve de cette qualité ?  ».
Souvenez-vous que vous êtes en discussion avec des personnes qui ont une aversion pour le risque. Donc toute affirmation doit être corrélée à un fait, une « preuve ».

#2 – Préparez la liste de vos  défauts

Même process ! Pensez à ceux qu’on vous a dit, à ceux que vous vous attribuez et passez le tout à la moulinette de : « Est-ce que c’est compatible avec le poste ». C’est là que l’honnêteté doit être très sélective.
Si vous doutez de la compatibilité, vous n’en parlerez pas pendant l’entretien.
Si ce défaut vous semble compatible, ne vous contentez pas de le dire, sans rien ajouter. Ne restez pas sur un aveu de faiblesse 😉
Je vous invite tout d’abord à ne pas généraliser. Il est probable que vous ne soyez pas toujours « … ». Donc n’hésitez pas à utiliser une formulation comme : « Je peux me montrer… lorsque…. ». Nuancé et contextualisé, un défaut fera tout de suite moins peur.

Alors prête à répondre à la question : « Quelles sont vos qualités ? Quels sont vos défauts ? » 🙂

Savez-vous vous présenter en moins d’une minute ?

Savez-vous vous présenter ?Cela peut sonner comme une sorte de « performance » de réussir à parler de soi, disons le temps d’un trajet plus ou moins long dans un ascenseur (si on fait référence à l’elevator speech). Cependant, ce n’est pas du tout le but vers lequel je pousse.

Mon objectif avec ces 3 vidéos est de vous aider à délivrer, avec le maximum de simplicité et d’aisance, une présentation à propos de vous-mêmes.

Alors je sais ce que vous vous dites intérieurement : « Je déteste parler de moi ». Mais je crois qu’au fond, ce n’est pas le sujet – vous – dont vous n’aimez pas parler mais c’est plutôt que vous ne savez pas comment faire car vous manquez peut-être un peu de recul sur le sujet 🙂

Cette différence est assez importante, parce qu’elle vous libère de cette croyance limitante, voire handicapante, que vous n’aimez pas parler de vous alors que ce soit face à un recruteur ou face à une personne de votre réseau, il est vraiment indispensable que vous sachiez parler de vous, facilement et avec fluidité.

Je vous invite donc à vous prendre au jeu de cet exercice et d’apprendre à vous présenter en quelques instants. Vous verrez, dans la première vidéo, je vous recommande de ne pas chercher à en dire trop. « Less is more » donc choisissez une présentation sans fioriture. Elle n’en sera que plus efficace !


  1. « Less is more »


2. Pratiquez le en toutes circonstances


3. Servez-vous en pour continuer une conversation