3 obstacles qui vous empêchent d’y aller à fond dans votre recherche

QUIZZ : LEQUEL DE CES 3 OBSTACLES VOUS EMPÊCHE DE VRAIMENT VOUS LANCER DANS VOTRE RECHERCHE D’EMPLOI À L’ÉTRANGER ?

Vous avez déjà pris un taxi à Singapour ? Si ce n’est pas le cas, sachez que les chauffeurs ont cette -terrible- habitude, d’appuyer sur l’accélérateur puis de lever leur pied de la pédale, puis d’appuyer à nouveau sur la pédale d’accélération, puis de la relâcher etc… Cela produit un effet saccadé qui donne la nausée à la plupart des clients.

Cet exemple illustre exactement la situation des femmes qui ont du mal à se lancer vraiment dans leur recherche d’emploi, pendant leur expatriation. 

Elles alternent entre des phases d’accélération puis des phases pendant lesquelles elles se laissent glisser puis elles ré-accélèrent puis se laissent glisser etc… A elles aussi, ça leur donne un peu mal au cœur voire pire… mal à leur confiance en elles.

Si vous vous retrouvez dans cette description, il est probable que quelque chose vous retient de maintenir votre accélération. Cela peut être conscient ou inconscient. 

Dans cet article, je vous propose 3 obstacles qui sont peut-être responsable de votre va et vient :

Obstacle #1 :Votre zone de confort

La zone de confort, contrairement à son nom, n’est pas une zone. C’est plutôt un état d’esprit. C’est quand on baigne dans un quotidien d’habitudes, de situations familières,  agréables ou pas, mais surtout connues et prévisibles. Malgré ses imperfections, on se satisfait de notre routine.

Le hic, c’est que la plupart du temps, on ressent quand même, une frustration, une insatisfaction de ne pas vivre/faire des choses à la hauteur de ce qu’on sait être capable de faire.

Notre quotidien est emprunt d’un goût de stagnation accompagné d’une petite voix qui nous dit « Je suis capable de plus ! ».

Mais quand vient la question du « faire quoi ? » et/ou du « comment faire », un calcul immédiat se fait dans notre tête entre le coût et l’avantage d’agir :

– Notre zone de confort, elle prône la stratégie du moindre effort. 

– Nos tripes – là où se situent nos réels désirs et ambitions – ont besoin d’actions pour se concrétiser. 

C’est cette lutte qui est au cœur de votre recherche d’emploi. Votre zone de confort vous donne une illusion de bonheur qui anesthésie vos vrais besoins. 

 

Obstacle #2 : Vos peurs

Peur de ne pas savoir comment s’y prendre, peur d’échouer, peur de réussir, peur de se montrer, peur de devoir se vendre, peur de déséquilibrer l’équilibre/l’organisation familiale, peur d’avoir des déplacements, peur de passer sa journée assise devant un ordinateur… je pourrais facilement continuer la liste 😉

Toutes ces peurs sont légitimes. Elles n’ont rien de ridicules.

Cependant, elles peuvent être celles qui vous empêchent de vraiment vous lancer, car chaque initiative pour décrocher un poste, appuie en même temps, sur un point douloureux.

Sachez que chaque cliente que j’ai accompagnée avait une ou plusieurs de ces peurs. Et pourtant elles sont en poste aujourd’hui. 

Voici ce que j’ai dit à chacune d’elles : « La peur va faire partie de notre aventure. Je n’ai pas de recette magique pour la/les faire disparaître. Au fur et à mesure de notre chemin ensemble, tu vas naturellement abandonner certaines peurs car tu vas acquérir de nouvelles croyances/perspectives à la place. Mais les peurs que tu vas garder, on va composer avec et s’assurer qu’elles ne sont pas au poste de pilotage. C’est ton projet qui tient le volant, tes peurs s’assoient à l’arrière ». 

Obstacle #3 : Le calendrier scolaire

Les semaines passent vite entre 2 périodes de vacances scolaires.

Je ne serai pas surprise que vous soyez actives dès la fin des vacances, mais que le rythme de vos initiatives ralentisse au fur et à mesure que les prochaines vacances se rapprochent.

Le calendrier scolaire saccade complètement vos actions car les vacances vont impliquer que vous soyez disponible pour vos enfants.

Et là se pose une question essentielle : n’y a-t-il pas une autre organisation possible ?

Quand on cherche du travail, il faut dès le début, faire de la place pour son futur poste. Cela signifie anticiper une organisation pour les sorties d’école des enfants et les vacances scolaires.

Parce que si vous attendez d’avoir trouvé un poste pour trouver des solutions à ces questions, cela va en fait saboter votre réussite par crainte, consciente ou inconsciente,  qu’une opportunité se concrétise trop vite alors que vous ne serez pas prête.

A travers la description de ces obstacles, il est clair que réussir sa recherche d’emploi implique des leviers qui ne se limitent pas au CV. 

Ce n’est pas votre CV qui cherche du travail, c’est VOUS. Vous, avec toutes vos casquettes, avec toute votre complexité de besoins, ambitions, peurs. Et c’est OK. L’essentiel est d’unifier tout cela dans un objectif professionnel sur-mesure.

Comment survivre à ses vacances en France quand on cherche du travail

« Alors ta recherche ça avance ? ». Cette question, on la redoute, voire elle nous énerve quand on cherche du travail. Surtout si cela fait plusieurs mois qu’on est en recherche active. Déjà valable quand on cherche du travail en France, c’est pire quand on cherche du travail à l’étranger et qu’on rentre en France pour des vacances. Parce que notre objectif c’est aussi de prendre des vacances loin de notre recherche et qu’on aura donc pas vraiment envie d’en parler.

Voici 3 conseils pour vous aider à gérer cette situation :


#1 – Faites le point sur votre recherche

Si vous redoutez les questions à propos de votre recherche, le mieux est d’abord que vous, vous posiez un regard apaisé dessus. Les choses n’ont pas fonctionné comme vous le souhaitez ? Je ne suis pas surprise. On ne vous a probablement pas appris à chercher du travail. Et encore moins pour une recherche à l’étranger. Vous vous êtes lancée comme vous le sentiez, donc à présent, analysez ce qui a bien marché, et ce qui n’a pas vraiment fonctionné. En identifiant les stratégies qui ont été efficaces et celles que vous devrez réajuster, il vous sera plus facile d’expliquer à vos amis/famille curieux d’en savoir plus sur votre recherche, où vous en êtes.

#2 – Souriez, on veut vous aider

Personnellement, le conseil que j’ai le plus entendu a été : « Il te faut contacter les boites françaises » (ah tiens je n’y avais pas pensé…). Dans un autre registre, j’ai aussi eu « Fais un bébé plutôt ! Et parfois même : » En France, la situation économique est catastrophique, si tu étais ici, ce serait pire ! ». Même si les conseils ne sont pas adaptés à votre situation ou sont donnés de façon maladroite, retenez que les personnes ont envie de vous voir réussir et de vous y aider à leur niveau. Donc mon conseil est de ne pas chercher à expliquer la complexité de votre situation.  Vous risquez de replonger immédiatement dans votre recherche alors que vous vouliez une coupure. Prenez les conseils comme ils viennent. Vous ferez le tri à tête reposée.

#3 – Et parfois, des pépites émergent…

Retrouvez la suite de l’article : https://lepetitjournal.com/expat-emploi/coaching/comment-survivre-ses-vacances-en-france-quand-cherche-du-travail-235830

Quand je suis contactée par des femmes qui me demandent de l’aide pour améliorer leur CV, je leur explique que pour cela, nous allons d’abord, travailler sur le positionnement. Si cette approche peut surprendre, elle vient du fait que ce n’est pas votre CV qui cherche du travail. C’est vous. Je m’explique :


 

 

#1 : L’erreur que 90% des personnes font avec leur CV

On ne décrit pas une expérience professionnelle telle qu’on l’a vécue. On la décrit en fonction de là où on veut aller.

Si vous ne donnez pas de cap à votre CV, alors chaque expérience décrit une variété de missions. L’ensemble devient comme cacophonique. On ne saisit pas votre message, vous parlez de trop de choses en même temps. Votre CV n’est pas du tout efficace.

#2 : Les techniques de rédaction de CV ne font pas tout !

Votre CV n’est pas le récapitulatif de votre parcours professionnel. Il ne suffit pas de juxtaposer vos expériences professionnelles en utilisant des techniques de rédaction de CV, pour que les recruteurs soient séduits par votre CV.

Votre CV est le document qui vous sert à expliquer brièvement à l’écrit pourquoi vous êtes qualifiée pour le poste auquel vous postulez. Il doit donc mettre en avant un fil rouge, une cohérence et surtout rassurer sur votre maîtrise du sujet.

#3 : Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement.

Quand vous avez travaillé sur votre positionnement, vous vous êtes déjà distinguée de 90% des candidats en entretien qui craignent les questions (même les plus basiques) des recruteurs. Quand vous êtes claire sur votre projet, vous ne redoutez aucune question en entretien.Vous n’avez aucun angle mort. Votre discours est précis et impactant et se distingue naturellement des autres candidats.

#4 : La peur est mauvaise conseillère

Le frein exprimé le plus souvent quand je parle de définir son positionnement est : « Mais je ne veux pas me priver d’opportunités ». Moi non plus, je ne veux pas que vous vous priviez d’opportunités ! Mais à force de vouloir plaire à tout le monde, vous diluez complètement vos savoirs-faires. Il est alors difficile de savoir ce que vous pouvez concrètement apporter à une entreprise. Et finalement VOUS vous privez vous-mêmes des opportunités qui vous correspondraient bien et qui en plus vous permettraient d’être naturellement à votre meilleur…

Ça serait dommage, n’est ce pas ?

Comment éviter le burn-out pendant votre recherche d’emploi à l’étranger

Comment éviter le burn-out pendant votre recherche d'emploi à l'étranger« Mon challenge c’est de trouver un équilibre entre tout ce que je dois faire. M’occuper de ma maison, de mes enfants, prendre du temps avec mon mari, prendre soin de moi et mener ma recherche d’emploi. Clairement ma recherche d’emploi me draine et je n’arrive pas à tout gérer ». Voilà ce que me disait une cliente, lors d’une séance.

Pendant ma recherche d’emploi à Singapour, je me souviens avoir dit à mon mari qui me demandait ce que je voulais faire pendant le week-end : « Chéri, je prends des initiatives toute la semaine pour ma recherche, donc le week-end, rupture de stock, je suis le mouvement ! ».

La recherche d’emploi c’est une période intense et exigeante psychologiquement. Quand en plus, c’est dans une langue étrangère et dans un pays étranger, ça requiert une sacrée dose d’énergie et d’endurance.

Alors comment éviter l’épuisement voire l’abandon ? Voici  3 éléments pour vous aider :


#1 – Instituez une semaine idéale

Votre objectif, mettre sur papier tout ce que vous avez besoin de faire dans la semaine. Bloquer des plages de temps pour votre recherche, pour vous occuper de votre maison, les temps dédiés aux enfants…

PLUS les temps de repos que vous vous accordez. Oui, oui, vous bloquez aussi 1 h ou 2h ou 1 déjeuner, une après-midi, une soirée, enfin ce qui vous va le mieux, pour faire quelque chose qui vous fait plaisir. Et oui, ne rien faire est aussi une parfaite occupation pendant un « Me-time ».

Vous accorder du repos, c’est mettre sur pause tous les « Je dois » et relâcher la pression. C’est le meilleur moyen de poursuivre vos efforts dans la durée.

#2 – Sachez poser votre casquette de « Je cherche du travail »

La recherche d’emploi malheureusement parfois, ça peut tourner un peu à l’obsession. J’ai des clientes qui me disent qu’elles scrutent tous les sites d’annonces et envoient des candidatures jour ET nuit.

Une fois qu’on travaille ensemble, je leur interdis de faire ça car ce comportement extrême témoigne que cette recherche d’emploi devient dévorante. Recul, lucidité, stratégie ont disparu donc STOP.

Si c’est également votre cas, prenez des vacances de votre recherche d’emploi ! Ne prenez plus aucune initiative pour votre recherche (sauf si une opportunité vous ait offerte sur un plateau bien sûr !) pendant plusieurs jours, pour prendre un peu de recul et retrouver une fraîcheur psychologique.

#3- Privilégier la qualité à la quantité

Savez-vous qu’en moyenne, sur 100 personnes qui cherchent du travail, 4 seulement décrocheront un poste suite à une candidature à une annonce. Donc même si l’envoi de masse de candidatures rassure, ça prend aussi beaucoup de temps avec pas forcément beaucoup de résultat à la clé. Votre CV va se retrouver au milieu de dizaines voire parfois, centaines autres candidatures. Je vous encourage donc à candidater à des annonces qui vous font dire en les lisant : « Waouh mais c’est exactement mon profil qu’ils recherchent !!! » .

En limitant et peaufinant vos candidatures à ce type d’annonces, elles peuvent vraiment sortir du lot. Alors qu’en envoyant des dizaines de candidatures à des postes qui vous correspondent plus ou moins, vous risquez d’avoir peu voire pas du tout de réponses et cela peut vraiment nuire à votre moral quand vous réaliserez le temps et l’énergie dépensés.

Pour le networking, c’est pareil. N’allez pas à tous les événements de networking/déjeuners/petits-déjeuners que vous voyez passer. Ces rencontres demandent beaucoup d’énergie et nous sortent généralement de notre zone de confort. En les multipliant, vous risquez de vous épuiser et de vous dégoûter de ce type de rencontres. Ce qui serait dommage comme le réseau est un levier de succès très efficace.

#4 – Offrez vous des récompenses pour vos efforts

Je crois que ce que j’ai le plus détesté dans ma recherche d’emploi, c’était de devoir appeler des personnes au telephone. Je n’étais pas du tout bilingue, donc c’était toujours une épreuve. Devoir passer un seul appel pouvait me gâcher toute la journée !! Ma parade a été d’associer une récompense à chaque « épreuve ». Par exemple : « Après cet appel, je vais au Starbucks et je prends un goûter là-bas » ou « Après cet appel, je me regarde un épisode »… Ca n’a pas rendu les appels moins inconfortables, mais ca m’a rendu plus efficace !

Retenez qu’il y’a un poste qui vous attend dans une entreprise qui a besoin  de vos savoir-faires. Prenez soin de vos forces et n’abandonnez pas la course, la ligne d’arrivée n’est plus très loin !!

Recherche d’emploi et état d’esprit : les 2 font la paire !

Beaucoup de personnes pensent que la recherche d’emploi, ce n’est qu’une question de CV, de mots clés, de lettre de motivation et de bonnes réponses données aux recruteurs.

Moi, ce n’est pas ce que je crois.


Par expérience, tous ces éléments ne sont qu’une partie de l’équation.

L’autre, c’est votre état d’esprit. Plus précisément, c’est l’état dans lequel est votre esprit.

Découvrez ci-dessous un exemple de ce que la combinaison de la technique et d’un état d’esprit reboosté peut donner :

« Aussi incroyable que cela puisse paraître, après votre conférence, j’ai trouvé un emploi ! Je sors de l’entretien d’embauche et je commence lundi ! J’ai été contactée par une personne qui avait entendu dire que j’avais un diplôme d’architecte mais que je n’avais toujours pas trouvé de travail. J’ai répondu presque immédiatement (le temps de modifier mon CV sur vos conseils) et lui ai envoyé portfolio et CV à jour, il m’a proposé qu’on se rencontre et voilà !

Depuis deux ans que je suis en Finlande… la vie est étrange parfois ! J’avais commencé des études de prof de français car j’avais quand même réussi à trouver un emploi à mi-temps et donne des cours de français.

Mais je n’allais pas laisser passer cette opportunité ! Enfin bref, c’est allé si vite !

Je vous remercie énormément pour la confiance que vous avez su me redonner au cours de cette grosse heure. Sincèrement je sais pas si j’aurais osé lui répondre si je n’avais pas participé à cette conférence 5min avant. Merci !!!!! »

Témoignage reçu (et partagé avec son accord) d’une participante à la MasterClass spéciale CV que j’ai réalisée en Octobre dernier 

Vous voyez comme le changement d’état d’esprit a permis à cette femme expatriée d’OSER !!

Oser agir, oser montrer ce qu’on est capable de faire sont souvent les étapes les plus difficiles à faire, mais souvent aussi les plus fructueuses.

C’est pour cela que j’intègre un module Etat d’Esprit dans chacun de mes accompagnements. Faire le ménage dans son état d’esprit en faisant le point sur ses doutes,  sur ses peurs,  ses envies , ses besoins est un vrai levier de réussite. Les techniques de rédaction de CV, de préparation aux entretiens ont alors un impact beaucoup plus important, car tout est aligné. Tous les efforts vont dans le même sens. Fini d’appuyer sur l’accélérateur et le frein en même temps.


Expatriation et CV : 3 croyances que vous devriez abandonner tout de suite

Le CV est un document assez unique en son genre. Il se doit être fidèle à votre histoire. En même temps, il doit aussi vous mettre en valeur et montrer que vous êtes une très bonne candidate pour occuper un poste que vous visez.
J’ai remarqué que cette combinaison d’objectifs perturbent souvent mes clientes. Ce qui les amènent à s’encombrer de croyances, qui compliquent leur façon de rédiger leur CV.
Voici donc un coup de projecteur sur les 3 croyances les plus fréquentes. Peut-être les avez-vous aussi ? Si tel est le cas, je vous invite à les abandonner au plus vite.


Croyance #1 : “Dans mon CV, je dois éviter de me répéter »

Faux ! C’est tout le contraire. En répétant la description de certaines missions, vous êtes en train d’ancrer dans l’esprit du recruteur, que vous avez à de multiples occasions, et dans différents contextes, accompli cette mission. Vous êtes donc en train de faire la preuve, sans aucun effort, de votre expertise.
En ne voulant décrire que des missions spécifiques pour chaque poste, vous risquez de “noyer” le recruteur. Il se retrouve avec une quantité d’informations dont il ne sait pas distinguer l’importance et la valeur.
Mon conseil : N’hesitez pas à vous répéter. Mais, répéter une idée. Pas une répétition mot-à-mot car cela apparaîtrait alors comme un basique copier-coller.

Croyance #2 : « Je dois décrire toutes les missions que j’ai réalisées même celles que je n’ai pas aimées »

Faux ! Imaginez que votre CV est comme une tenue vestimentaire. Vous allez choisir dans votre garde-robe, acquise au fil du temps, les pièces qui vous mettent la plus en valeur. Celles qui sont les plus confortables et dans lesquelles vous vous sentez le mieux.
Avec les missions décrites dans votre CV, c’est la même chose !  Pas la peine de décrire des missions qui ne vous ont pas plu et que vous n’avez plus envie de faire. Tout comme vous ne porteriez pas un vêtement dont la couleur ou la forme ne vous plait pas/plus et dans lequel vous ne vous sentiriez pas à l’aise.

Croyance #3 : « Les titres de mes postes sur mon CV doivent correspondre à ceux qui étaient écrits dans mon contrat/sur ma fiche de paie »

Faux ! Les intitulés de poste dans les entreprises sont parfois très génériques, parfois très dépassés, voire très fourre-tout. Il n’est pas rare que vos intitulés soient en fait assez éloignés des missions et responsabilités que vous aviez au quotidien.
Or dans votre CV, c’est précisément cette information que vous devez donner. Donc, ne vous encombrez pas de l’intitulé figurant sur votre contrat et déterminez en toute honnêteté et simplicité, l’intitulé du poste  décrivant le mieux le périmètre et les activités réelles de chacun de vos postes.

Pourquoi votre perfectionnisme nuit à votre recherche d’emploi à l’étranger

Perfectionnisme, voici un mot que j’entends beaucoup. De la bouche de mes clientes, des femmes que je rencontre lors d’ateliers ou de séances gratuites, de mes amies aussi.
Perfectionniste, je le lis aussi beaucoup dans le CV, dans les profils LinkedIn, dans les lettres de motivation…

Toujours présenté comme une qualité, je vous invite à jeter un autre regard sur cette croyance qui est plus encombrante que stimulante, parole d’une ex-perfectionniste !


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3 avantages à ne pas avoir de passion

one-wayTrès souvent, dans le travail d’introspection avec mes clientes et même durant les séances gratuites que je propose, j’entends « Le/Mon problème c’est que je n’ai pas de passion ». J’ai moi aussi été dans cette conclusion voire dans ce désarroi.

Aujourd’hui je n’ai toujours pas de passion mais j’exerce un métier que j’adore vraiment… comme quoi c’est possible !

Je vous partage dans cet article, au ton plus personnel, ce que j’ai compris lors de ma quête pour découvrir ma passion et surtout comment je me suis libérée du « diktat » d’en avoir une !

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3 cadeaux mal emballés qu’offre la recherche d’emploi à l’étranger

Recherche d’emploi et challenges sont souvent associés. A juste titre, parce qu’effectivement, notre parcours jusqu’au poste que l’on désire, est parfois long et jalonné de plus ou moins d’obstacles. Mais, par expérience, il n’y a pas que ça. Il y’a aussi des cadeaux. Et comme ces cadeaux résident justement dans ces challenges, ils sont, ce que j’appelle, des cadeaux mal emballés. Mais, cadeaux quand même !

Dans cette vidéo, je vous parle donc de 3 cadeaux mal emballés :


#1 – Ce stop forcé nous offre le cadeau de nous poser des questions qu’on n’a peut-être jamais eu l’opportunité de se poser

Quand notre travail ne nous définit plus, qui sommes-nous ? Quels sont nos atouts, nos talents ? Autant de questions qu’on prend rarement le temps de se poser. Et pourtant ! Quelle différence ça fait dans notre vie quand on a cette connaissance sur nous-même. Notre confiance en nous augmente immédiatement  et automatiquement aussi, nos chances de succès dans notre recherche.

#2 – Les contraintes liées au fait d’être étrangère nous amène à trouver des opportunités avec peu ou pas de concurrence

Problème de visa, préférence pour les locaux, l’accès au marché de l’emploi dans notre nouveau pays, nous est rarement facilité. En développant la stratégie d’étendre notre réseau, nous accédons à des opportunités, souvent pas publiées et où nous sommes la seule candidate.

Mieux, parfois,  nous sommes appelées, parce qu’on a besoin de nous. Et les barrières qui nous barraient la route, disparaissent d’un coup.

#3 – Devoir développer notre réseau nous ouvre enfin à de nouveaux horizons

Pas habituée à développer notre réseau, cela apparaît souvent un mal nécessaire, voire une corvée. Mais le réseau, c’est tellement plus !

Je vous en dis plus dans la vidéo ci-dessous :



Expatriation & Emploi : Avez-vous votre cercle d’énergie ?

Recherche d'emploi à l'étranger : Savez-vous ce qu'est un cercle d’ énergie ?

Un cercle d’énergie, c’est un groupe de personnes avec qui vous échangez régulièrement parce qu’elles vivent ou ont vécu la même situation que vous. Elles comprennent donc naturellement votre situation : votre envie de travailler, votre quotidien faits souvent de hauts et de bas, vos challenges…


#1 – Pourquoi avoir un cercle d’énergie est important ?

Plus qu’important, je dirais indispensable ! On le sait toutes, l’expatriation est entourée d’un cliché « glamour » où tout est facile, merveilleux, sans difficultés. Après tout, nous avons quitté nos amis, notre famille, notre job et notre pays pour vivre une expérience exceptionnelle, n’est ce pas ?

Cependant, nous, qui la vivons pour de vrai, savons que c’est quand même un peu plus compliqué que cela… Notre cadre de vie peut effectivement être bien plus agréable que celui que nous avions en France. Et oui,  nous vivons des expériences inédites tous les jours, puisque des activités aussi banales que faire les courses ou prendre le bus, sont pleins de nouveautés !

Cependant, la médaille a un revers. Il n’est pas toujours aussi facile qu’il en a l’air, de tout recommencer à zéro.

Lorsqu’en plus, on recherche un emploi, ça se corse ! On peut facilement se sentir profondément déstabilisée parce que, bien souvent, notre recherche ne se concrétise pas aussi vite que nous l’avions imaginé. Plus le temps passe, plus le challenge peut sembler ardu. La méthode que nous avions imaginée pour nous mener au succès, ne marche pas vraiment. Ou du moins, peut demander plus de temps que prévu.

A cela, s’ajoute souvent/parfois (choisissez celui qui vous correspond le plus) des commentaires peu aidants et/ou des conseils bien peu adaptés à notre contexte, à nos besoins. Qu’ils viennent de France ou de personnes sur place, ces discours sont rarement de la méchanceté. Ils sont surtout le fruit de l’ignorance et/ou de la maladresse. Il n’empêche, on peut se sentir blessée, incomprise et bien seule ! C’est là où précisément, avoir un cercle d’énergie est important et fait la différence.

#2 – Un cercle d’énergie, ok mais quand ?

Je vous recommande de vous créer un cercle d’énergie, assez vite. Le mieux est dès que vous vous lancez dans votre recherche.

Mon conseil : sélectionnez des personnes qui sont dans un état d’esprit de collaboration, pour pouvoir partager informations, conseils sans qu’un esprit de compétition ne vienne biaiser la relation.

L’idée est de pouvoir partager vos questionnements, vos projets, vos avancées, vos coups de mou, avec une écoute bienveillante, des retours d’expérience qui vous aideront à vous sentir mieux et avancer.

Lors de ma recherche, j’ai vraiment ressenti une vraie différence dans mon état d’esprit quand je me suis crée un cercle d’énergie. Savoir que d’autres filles comme moi, vivaient les mêmes challenges m’a, au fond, rassuré. Je n’étais pas la seule à buter sur des obstacles. Me sentir « normale », « comme les autres » des fois, ça fait du bien 🙂 Rire aussi avec d’autres, des situations parfois cocasses, m’a aidé à relâcher la pression. Et finalement à… me faire des amies.

Et puis quand les copines trouvaient du travail, ça me montrait que c’était possible !! Les success stories c’est bon pour le moral et ça inspire !! Rapprochez-vous et puis… devenez-en une 😉