3 bonnes raisons d’avoir une carte de visite pendant votre recherche d’emploi à l’étranger

3 bonnes raisons d4avoir une carte de visiteLa carte de la visite a été une découverte assez déroutante pour moi, lorsque je suis arrivée à Singapour. C’est simple : locaux, expatriés, Français inclus, me tendaient leur carte de visite (ou « business cards ») à peine quelques instants (voire secondes) après que nous nous soyons présentés l’un(e) à l’autre.

J’ai ensuite compris qu’il s’agissait d’un usage, très répandu, dans de nombreux pays dans le monde qu’il me serait très bénéfique d’adopter.

Je vous partage dans cette série de vidéos,  les avantages d’avoir une carte de visite pendant votre recherche d’emploi à l’étranger.

Retenez que vous pouvez changer de carte de visite tout au long de votre recherche. Le plus important est que vous n’hésitiez pas à la transmettre donc si elle ne vous correspond plus, faites la évoluer avec vous.


  1. Entrez dans la danse

 

2. Mémorisez bien les personnes que vous rencontrez, quelles que soient les circonstances et n’hésitez pas ensuite à faire un suivi sur LinkedIn, par exemple 😉

 

3. Utilisez ce petit bout de carton pour ancrer votre message

Si vous cherchez du travail, une business card ce n’est pas grand et pourtant ça vous permet de recueillir et donner des informations clés ! Voici ce que vous pouvez ajouter et qui peut faire une vraie différence :

  • Votre photo ; oui, je sais, c’est un peu intimidant. Mais je vous invite vraiment à le faire car votre carte va se distinguer de 90% des autres cartes et ainsi, on se souviendra beaucoup mieux de vous. Et c’est bien souvent ce que l’on recherche, non ?
  • Votre positionnement professionnel : Un titre global et idéalement 3 mots-clés qui spécifient votre expertise. Vous envoyez un message clair, qui peut en plus constituer une bonne ouverture pour engager la conversation sur une dimension professionnelle.
  • L’adresse de votre profil LinkedIn : vous donnez une porte d’entrée privilégiée au résumé de votre parcours professionnel.

Votre adresse personnelle n’est généralement pas vraiment utile donc privilégiez les informations que vous voulez qu’on retienne à votre propos.


 

3 erreurs à ne pas commettre quand vous voulez développer votre réseau

3 erreurs à éviter avec votre reseauLe réseau c’est bien souvent notre bête noire quand on cherche du travail à l’étranger. On sait que l’on doit le développer, parce que ceux qui ont trouvé ont souvent réussi grâce au réseau mais n’empêche, ce n’est généralement pas notre truc. Si vous vous retrouvez dans cette description, laissez-moi vous aider en vous évitant de commettre ces 3 erreurs qui peuvent mener votre recherche d’emploi dans l’impasse !

 

Erreur #1 : Voir petit avec votre réseau

Vous avez dit à toutes les personnes de votre entourage que vous cherchiez du travail et vous avez rencontré les contacts que l’on vous avait transmis. Vous avez peut-être même eu une entrevue avec la Chambre de Commerce française locale… Et à présent, vous vous dites : «Ca y’est, j’ai fait le tour de mon réseau ».
Si vous arrivez à cette conclusion, c’est que vous omettez deux points clés du réseau :
– le réseau qui a le plus d’impact, ce n’est pas votre réseau déjà existant. C’est celui que vous allew vous constituer au fur et à mesure de votre recherche d’emploi parce qu’il va être de plus en plus précis par rapport à votre projet professionnel. Votre réseau n’a en fait comme limite, uniquement celle que vous lui fixez.
– Le réseau qui a le plus d’impact n’est pas votre réseau de 1er degré (vos connaissances directes) mais votre Réseau de 2e voire 3e degré (« les amis de vos amis » et « les amis des amis de vos amis »). Donc ne négligez pas de demander lors de vos rencontres, s’ils ont des relations qui seraient interessantes que vous rencontriez.

Erreur #2 : Commencer trop tôt

Commencer à développer votre réseau professionnel dès votre arrivée, est selon moi, prématuré. Je vous recommande de prendre le temps d’identifier quel est le projet professionnel qui, à la fois, vous convient ET qui va trouver un certain écho sur votre marché. Autrement dit, attendez d’être claire sur votre objectif pour formaliser le message que vous voulez faire passer à votre réseau.

Avoir un message clair signifie :
– Que votre interlocuteur pourra facilement le répéter à quelqu’un de son réseau qui pourrait être intéressé par vos compétences.
– Qu’il saura sans difficulté expliquer ce que vous cherchez, quelles sont vos compétences-clés et quels problèmes concrets vous savez résoudre.

Si les gens sont généralement ravis de pouvoir aider, aidez-les à le faire ! Sachez leur dire concrètement comment ils peuvent vous aider.
Ceci m’amène directement à la troisième erreur…

Erreur #3 : Demander du travail

Je n’ai pas dit « ne pas dire que vous cherchiez du travail ». La nuance est TRES importante.
Beaucoup de personnes pensent que développer leur réseau en contactant des professionnels pour finalenent ne pas leur demander un travail est comme jouer un jeu de dupes.Ces personnes me demandent à chaque fois : « Mais pourquoi ne pas leur demander un travail puisque c’est ce que je cherche et que c’est pour cela que je les contacte ? » ?

Parce que si la personne n’a pas de poste vacant dans son équipe, au moment où vous la contactez, sa réponse négative va marquer la fin de votre échange.
En revanche, si vous changez la question, la réponse pourrait vous ouvrir d’autres perspectives, bien plus fertiles. C’est ça, la « magie » du réseau.

Votre interlocuteur sait que vous cherchez du travail. D’ailleurs je vous recommande de ne pas le cacher, mais votre démarche doit viser à créer une relation. Votre contact peut avoir une information-clé à vous partager, un contact à vous recommander, vous faire une proposition que vous n’aviez pas envisagée…


 

Travailler à Singapour, 3 astuces pour mieux s’intégrer

Travailler a SGP - FemmExpat

Vous cherchez du travail à Singapour et vous vous demandez à quoi ça pourrait ressembler de travailler dans cet environnement multiculturel ? Voici mon expérience. J’ai travaillé dans une société française, dans laquelle la DRH et le DAF étaient français. Mais au quotidien, mon management direct et mes collègues étaient singapouriens, malaisiens, philippines, indonésiens.

J’étais la seule « caucasian » comme ils avaient l’habitude de me définir et oui, j’ai souvent vécu des situations déroutantes mais qui ont, incontestablement, enrichi mon expérience singapourienne.

Des codes de politesses différents

Je suis sûre qu’il vous est déjà arrivé que vos voisins locaux ne retournent pas forcément vos «Hello» lorsque vous les croisez à l’ascenseur. Je le sais parce que moi, ça m’arrive souvent et que j’ai vécu la même situation en entreprise.

J’ai d’abord été assez surprise puis un peu vexée, j’avoue, lorsque mes collègues s’asseyaient à leur bureau, sans même m’adresser un bonjour ou un signe de salutations. Idem le soir en partant, elles pouvaient partir, sans un mot.

Puis j’ai vu des collègues traverser entièrement l’open-space sans adresser un regard à qui que ce soit,  et se mettre au travail sans un mot à celles que je savais être leurs amies. Vérification faite autour de moi, nous les «caucasian » faisions face à la même situation et au même étonnement ! Rien de personnel donc. Il s’agissait juste d’une différence culturelle.

Cette différence nous heurte parce que, dans notre culture, dire « Bonjour » et « Au revoir » sont considérés comme des minimums de politesse. Mais ici, leur importance est plutôt relative. Cela ne signifie pas que les locaux sont impolis comme je l’ai souvent entendu. Seulement que nous avons des codes différents.

Un exemple inversé ? En France nous ouvrons immédiatement le cadeau reçu. En Asie, cela pourrait être perçu comme de l’impolitesse.

Mon conseil : Observez comment les locaux interagissent entre eux, pour comprendre  leurs codes. Les différences culturelles se glissent à plein d’endroits.

La nourriture, une vraie religion !

Pour lire la suite : http://www.femmexpat.com/destination/asie-pacifique/singapour/travailler-a-singapour-3-astuces-pour-mieux-sintegrer/


 

3 conseils pour faire une bonne première impression

1ere impression

Quand on pense à donner une bonne première impression, on pense bien sûr à notre apparence physique. Mais la façon dont on engage la conversation avec l’autre est toute aussi primordiale. Il y’a bien souvent le «small talk» (pour en savoir plus c’est ICI) qui nous aide à ouvrir la conversation jusqu’à que la fameuse question « What do you do ? » ( ou son équivalent local) arrive…

Alors voici mes conseils mes conseils pour vous aider à une bonne première impression quand vous discutez avec quelqu’un pour la première fois :


Conseil #1  : Visez de créer une conversation

Pour cela, parlez avec des mots de la vie de tous les jours ! Évitez les termes techniques ou les mots qui sonnent vraiment comme du langage d’entreprise comme par exemple les mots « fonctionnel », « structurel », « transversal » …
Votre elevator speech doit servir à donner des informations qui vont permettre à votre interlocuteur, de rebondir sur ce que vous venez de dire. Donc ne l’embrouillez pas avec du jargon. Visez la simplicité, c’est ce qui a de plus efficace !

Vous présenter ne doit pas être une fin en soi. En vous présentant, vous partagez des informations qui doivent « donner la balle » à l’autre pour continuer à discuter ensemble et ainsi créer une vraie relation. Il sera alors plus facile de se souvenir de vous, et donc de savoir comment vous aider.

Conseil #2 : Ne résumez pas votre CV !

Trop souvent, les premières informations données sont relatives à notre passé. Il n’est pas rare d’entendre le diplôme, les expériences passées avant d’enfin parler de la situation présente.
Peu importe votre diplôme, depuis quand vous vivez dans ce pays, combien d’enfants vous avez… Ce sont des informations que vous pourrez partager plus tard bien sûr. Mais lors de la première discussion, ce n’est pas vraiment le bon timing. Votre interlocuteur s’intéresse à vous, dans l’Ici et Maintenant et non pas à votre biographie !

Donc, comme vous cherchez du travail, votre objectif est de répondre en essayant de faire comprendre tout de suite à votre interlocuteur votre expertise, et le must, est de piquer un peu/beaucoup sa curiosité.

Par exemple, si on se rencontrait pour la première fois, voici ce que je pourrais vous répondre : « J’aide les femmes expatriées impatientes de travailler à développer leur réseau professionnel parce que c’est ce qui a de plus efficace mais c’est pourtant ce qui représente leur plus gros challenge « .

Avec ma réponse, mon interlocuteur a plusieurs possibilités pour rebondir :«Pourquoi développer son réseau est le plus efficace ?» «Quelles sont leur difficultés plus précisément ?» «Comment aides-tu tes clientes là-dessus ? » « Ne les aides-tu que sur le réseau ou sur d’autres aspects de la recherche d’emploi ?».
Et moi, je peux continuer de nourrir la conversation en demandant à mon interlocuteur, son avis sur l’importance du réseau, sur sa facilité ou ses challenges à développer le sien …

Conseil #3 : Entraînez-vous à voix haute !

Si se présenter efficacement demande d’y réfléchir et de réunir sur le papier vos idées, le plus important est que ce soit fluide quand vous le partagez avec d’autres.
Donc vous pouvez avoir différentes façons de parler de vous. N’écrivez pas de « script », pratiquez uniquement à l’oral en ayant en tête les idées principales pour lesquelles vous voulez qu’on se souvienne de vous.
Je vous recommande de faire cet exercice dans les deux langues : en français, et dans la langue de travail de votre pays. On ne pense pas de la même façon dans deux langues différentes donc il est préférable de ne pas miser sur une traduction en direct de vos idées.
En vous préparant de la sorte, vous êtes en train de vous préparer une boite à outils dans laquelle vous pourrez aller piocher, en fonction des situations et de votre interlocuteur. Pratique, n’est-ce pas ?

Comment le Personal Branding a changé ma recherche d’emploi

Voici un article que j’Personal Brandingai écrit pour le magazine de Pékin Accueil qui m’a demandé d’intervenir sur son dossier dédié aux conjoints d’expatriés, en parlant du Personal Branding. Cette expression, elle fait souvent peur, parce qu’elle sonne comme une technique de vente dans laquelle il faudrait en plus, « prétendre », « faire semblant de ».

Pour moi, le Personal Branding c’est tout le contraire. Quand je travaille dessus avec mes clientes, je les amène au contraire à aller vers plus d’authenticité, parce que c’est justement quand nous sommes honnêtes, que l’on dégage et que l’on suscite de la confiance.

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Interview d’Expert : « Vous êtes extraordinaire, faites-le savoir ! »

Corentin ClausseAprès un stage au Chili ainsi qu’un VIE d’un an aux Etats-Unis en Caroline du Nord, Corentin Claisse revient aux Etats-Unis et commence par travailler 6 mois dans une startup spécialisée dans la vente de Babyfoot en ligne, Babyfoot Vintage. Il rejoint Michael Page sans aucune expérience en recrutement mais « avec la détermination et l’envie de prouver que je pouvais réussir ». Il est aujourd’hui Consultant en Recrutement spécialisé dans le recrutement des profils commerciaux avec notamment une forte présence auprès des entreprises françaises qui cherchent à se développer à New-York.


Quelle(s) différence(s) remarques-tu entre les candidats français et américains ?

Je vais m’adresser uniquement sur les profils commerciaux et ce que je constate est une grande différence majeure dans la confiance en soi.
Depuis tout petit, les Américains parlent en public, font des présentations devant leur classe dès l’âge de 4ans pour expliquer à quel point ils ont les meilleurs parents du monde… Bref, le commercial américain a une confiance en lui-même qui nous surprend et peut même nous choquer.
Ainsi, les Américains vont toujours savoir se vendre en entretien et mettre en avant ce qu’ils ont fait quand nous Français, avons cette humilité qui nous fait toujours mettre en avant l’équipe avant nous-même car nous considérons que si on dit « je », cela va être pris pour de la prétention.
C’est donc une grosse différence culturelle que nous rencontrons ici.
Mon conseil : Mettez en avant ce que vous avez fait. Vous êtes extraordinaire, faites-le savoir !

Que font les Français, pendant le processus de recrutement, qui les dessert ?

Le défaut des Français est d’avoir tendance à se reposer sur ce qu’ils ont fait dans le passé alors que la vraie question à se poser est : « Mes compétences sont-elles directement transférables au marché américain? ». Et cela s’impose sur plusieurs plans : langue, culture, marche, diplômes éventuellement… Du coup, ils ne prennent pas le temps d’insister sur des points-clés laissant alors penser qu’ils considèrent le job comme déjà acquis.
Cette caractéristique peut être éliminatoire car pris comme de la suffisance, surtout dans un pays où la culture du « work hard, play hard » est valorisée et mise en avant, en permanence.

Il arrive aussi aux Français de faire des estimations de salaire et de poste qui sont souvent très surprenantes,
Tout cela témoigne qu’ils ne se sont pas assez imprégnés de la culture et des besoins du marché du travail.

Retenez aussi que les Américains sont prêts à vous embaucher dès lors que vous avez un minimum de 6 mois d’expérience, sur le marché américain. Peu importe le domaine, il faut cette expérience américaine. Des activités dans le bénévolat ou en tant que consultant peuvent être des pistes à explorer pour vous créer cette première expérience.

Ensuite pour reprendre ce que j’ai mentionné plus haut, ce qui peut être rédhibitoire, c’est le manque de suivi que les Français peuvent avoir dans le processus d’entretien. Par peur de déranger et de poser des questions sur les prochaines étapes et ils laissent passer une à deux semaines pour avoir une décision.
Cela, dans une fonction commerciale c’est extrêmement crucial et le « follow-up » est vital pour montrer que vous êtes persistant et que vous « ne lâchez pas l’affaire ».

Comment faire du fait d’être Français, un atout ?

Nous avons la chance d’avoir reçu une éducation qui nous a fait travailler notre esprit critique et nous pousse à toujours chercher des solutions et à rebondir face à un problème qui ne s’est jamais présenté auparavant. Notre capacité « to think outside the box » est valorisée et valorisable pour nous Français.
Le fait d’être Français nous aussi donne un capital sympathie, qui est très fortement apprécié des Américains. La France est symbole de luxe, de bonne nourriture et du « savoir-vivre ». Il faut donc pleinement en jouer et ne pas renier d’où l’on vient et savoir l’utiliser à bon escient.

Quels conseils donnerais-tu à une femme française expatriée (qui a suivi son conjoint) pour réussir sa recherche aux Etats-Unis ?

La toute première des étapes, selon moi, commence avant même le déménagement pour bien prendre conscience des différences culturelles qui existent entre la France et les Etats-Unis et plus particulièrement des différences de mentalité en termes de travail. N’hésitez pas à rejoindre des groupes à vous renseigner pour vous préparer à ce changement.
Ensuite, il faut vous poser la question de savoir ce que vous voulez vraiment faire et de ce que vous pouvez faire. En effet, il y’a des professions libérales qui sont encadrées et qu’il n’est donc possible d’exercer avec des diplômes étrangers. Dans ce cas, il peut être opportun d’envisager une reconversion professionnelle.
Enfin, il est important de vous entourer, tout en prenant garde de varier vos cercles. Attention de ne pas vous enfermer dans une bulle d’expatriés qui peut vous maintenir dans un mode de vie, en marge du « life style » américain alors que votre mari, via ses collègues, s’imprègne de la culture américaine. Il peut alors se créer un décalage…
En termes de travail, de salaire ou de titre, je vous recommande de ne pas être bloquée sur une seule et unique idée. La flexibilité est clé et parfois il faut savoir prendre sur soi, « ravaler sa fierté » et savoir repartir de plus bas pour ensuite aller plus haut !

Ton avis sur l’importance de la lettre de motivation ?

La lettre de motivation a beaucoup moins d’importance aux Etats-Unis qu’en France. En toute sincérité, et en tant que recruteur, elle ne pèse pas lourd dans l’évaluation d’une candidature. Les Américains aiment le concret, donc mettez surtout en valeur des données factuelles et bien sûr des chiffres, si vous avez un profil commercial !

Tes conseils pour avoir un CV efficace ?

Cela coule de source, mais attention aux erreurs de grammaire/orthographe, trop de fois cela peut jouer en votre défaveur.
Ensuite, pas de photo, d’indication sur l’âge, de situation maritale, de permis… En Europe, les employeurs aiment ce genre de détails, mais ici, cela évite les discriminations de toutes sortes et permet d’être jugé uniquement sur vos compétences.
En revanche, précisez que vous avez une autorisation de travail pour les Etats-Unis. Peu d’employeurs prendront le temps de vous appeler pour savoir si oui ou non vous pouvez travailler. Pas besoin de préciser la nature du visa que vous avez, il est possible d’en discuter une fois l’entretien décroché !
En termes de format, une page est classique mais si vous avez une grande expérience, 2 ou 3 pages sont compréhensibles

Ton avis sur l’utilisation de LinkedIn dans la recherche d’emploi aux Etats-Unis ?

L’utilisation de LinkedIn est extrêmement importante et vous permet de donner une crédibilité à votre profil. Si des personnes sont intéressées par votre CV, la première chose qui sera faite, sera de vous chercher sur LinkedIn.
Soyez professionnel sur ce réseau social, mettez en avant des compétences particulières que vous avez et c’est l’occasion de mettre des mots-clés qui vous permettront potentiellement de vous faire chasser par des recruteurs ! Attention, le LinkedIn n’est pas une copie conforme de votre CV mais votre profil permettra en revanche d’en donner un autre aspect !

Merci Corentin 🙂


 

Femmes expatriées, changez de regard sur votre carrière atypique !

L’expression « carrière atypique » est souvent évoquée quand on parle carrière en expatriation. Que l’expatriation nous ait amenés à prendre des trajectoires différentes de celles de notre parcours initial ou que l’on ait pris des trajectoires variées dans notre carrière, durant notre recherche d’emploi à l’étranger, ce parcours « atypique » peut être ressenti comme un fardeau. Un fardeau, parce que finalement, on a peur de « faire peur ».

Je vous invite dans cette vidéo à voir les choses différemment :

( je vous partage la retranscription écrite sous la vidéo)

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Comment avoir de la Chance dans votre recherche d’emploi

Si vous suivez mes articles et vidéos, je vous ai déjà partagé que réussir à décrocher le job qui vous ira comme un gant, implique bien souvent d’être au bon endroit au bon moment.

Si ça sonne comme plus facile à dire, qu’à faire, alors vous êtes au bon endroit pour apprendre comment faire pour augmenter votre chance d’y arriver, puisque dans cette vidéo, je vais vous partager comment fonctionne la Chance !



Pour celles qui préfèrent lire :

Le premier secret à propos de la Chance c’est que pour qu’elle vienne à nous, il nous faut lui préparer le terrain.

Voici donc 3 étapes pour préparer son arrivée :

#1 : Formulez votre intention : Que souhaitez-vous que la Chance vous aide à obtenir ?

Concrètement, que souhaitez-vous vivre professionnellement ? Quelles missions ? Quelles responsabilités ? Dans quel environnement ?

En définissant votre intention, vous allez comme préparer votre GPS intérieur. Vous serez prête pour détecter les situations et les informations en lien avec votre intention.

2. Observez ce qui se passe autour de vous

La Chance vient vers vous vers différents moyens :

  • Une rencontre opportune, c’est une rencontre qui vient directement en écho de votre intention.
  • L’information clé, c’est-à-dire l’information qui tombe à pic.
  • Les nouveaux mondes sont les nouveaux environnements sociaux, professionnels, culturels… qui vous ouvrent à des possibilités jusque là, inexplorés voire inconnus.
  • La demande inattendue, c’est une sollicitation que vous n’aviez pas imaginé qui s’avère connectée à votre intention.

#3 : OSEZ, AGISSEZ

Pour que votre intention et l’une des situations que je vous ai cités plus tôt, se transforment en Chance, vous devez passer à l’action.

J’insiste sur le fait que la Chance repose sur ces 3 ingrédients, 2 sur 3 ne suffisent pas.

Je rencontre des personnes qui savent ce qu’elles veulent faire, à qui on donne un contact et qui finalement ne savent pas quoi en faire…Il n’y a donc pas d’action.

Je connais aussi des personnes qui rencontrent plein de monde, qui n’ont pas peur de passer à l’action, mais qui ne savent pas ce qu’elles veulent. Donc tout reste en statut-quo…

Et puis il y’a les personnes qui savent ce qu’elles veulent mais qui ne rencontrent pas de nouvelles personnes. Donc rien d’opportun, d’inattendu ne leur arrive…

Chaque étape comporte ses challenges. A vous d’identifier laquelle de ces étapes est aujourd’hui sous-représentée dans vos démarches.

3 cadeaux mal emballés qu’offre la recherche d’emploi à l’étranger

Recherche d’emploi et challenges sont souvent associés. A juste titre, parce qu’effectivement, notre parcours jusqu’au poste que l’on désire, est parfois long et jalonné de plus ou moins d’obstacles. Mais, par expérience, il n’y a pas que ça. Il y’a aussi des cadeaux. Et comme ces cadeaux résident justement dans ces challenges, ils sont, ce que j’appelle, des cadeaux mal emballés. Mais, cadeaux quand même !

Dans cette vidéo, je vous parle donc de 3 cadeaux mal emballés :


#1 – Ce stop forcé nous offre le cadeau de nous poser des questions qu’on n’a peut-être jamais eu l’opportunité de se poser

Quand notre travail ne nous définit plus, qui sommes-nous ? Quels sont nos atouts, nos talents ? Autant de questions qu’on prend rarement le temps de se poser. Et pourtant ! Quelle différence ça fait dans notre vie quand on a cette connaissance sur nous-même. Notre confiance en nous augmente immédiatement  et automatiquement aussi, nos chances de succès dans notre recherche.

#2 – Les contraintes liées au fait d’être étrangère nous amène à trouver des opportunités avec peu ou pas de concurrence

Problème de visa, préférence pour les locaux, l’accès au marché de l’emploi dans notre nouveau pays, nous est rarement facilité. En développant la stratégie d’étendre notre réseau, nous accédons à des opportunités, souvent pas publiées et où nous sommes la seule candidate.

Mieux, parfois,  nous sommes appelées, parce qu’on a besoin de nous. Et les barrières qui nous barraient la route, disparaissent d’un coup.

#3 – Devoir développer notre réseau nous ouvre enfin à de nouveaux horizons

Pas habituée à développer notre réseau, cela apparaît souvent un mal nécessaire, voire une corvée. Mais le réseau, c’est tellement plus !

Je vous en dis plus dans la vidéo ci-dessous :



Femmes expatriées : Savez-vous pratiquer le « small talk » ?

Femmes Expatriees : Savez vous pratiquer le Small Talk

Le “small talk” est un élément indispensable dans sa vie professionnelle. Pour une expatriée, c’est à travers le “small talk” que l’on construit son réseau, que l’on déniche des opportunités cachées. Puissant, le “small talk”, non ? Et pourtant, tout peut commencer par un échange de banalités sur la météo du jour…


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