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Grâce à Christina, boostez votre anglais

Christina Rebuffet-BroadusJ’adore les vidéos de Christina Rebuffet : en quelques minutes à peine, elle parvient à transmettre des explications claires et faciles à réutiliser. Quand je suis arrivée à Singapour, je ne parlais pas du tout anglais et acquérir un niveau professionnel a été pour moi, un vrai challenge. C’est pour cette raison que j’ai contacté Christina, afin qu’elle partage ses conseils à la communauté des Femmes Expatriées Audacieuses 😉

Grâce à  2 articles, Christina décrypte nos obstacles majeurs en tant que francophones maniant l’anglais et nous offre des suggestions concrètes pour nous aider à les surmonter !

Voici son premier article…


La conjugaison et l’accent, obstacles majeurs pour les francophones qui parlent anglais

C’est rarement facile de changer de pays. Si le changement est choisi, vous ressentez une certaine excitation. Si c’est subi, car on suit son conjoint qui est muté par exemple, c’est un mélange de peur, d’anxiété et d’excitation. Dans tous les cas, il y a une forte chance que l’on sera confrontée à la question de la langue. Bien sûr, il y a la langue locale à apprendre, mais au travail, dans un contexte international, c’est souvent l’anglais qui règne. Ah, l’anglais. Cette langue avec laquelle vous entretenez parfois une relation “je t’aime-moi non plus”.

Quels sont les obstacles les plus fréquents rencontrés par les Français dans leur pratique professionnelle de l’anglais ? Et surtout, quelles sont les solutions ? Regardons les choses de plus près…

#1 – Parler ressemble souvent à une vraie prise de tête !

Si le vocabulaire, les verbes à particules et les expressions idiomatiques posent souvent problème,  deux aspects de la langue ressortent comme particulièrement difficiles pour des francophones : la conjugaison et l’accent (pour l’expression ET la compréhension orale).

Pour la conjugaison, on a tendance à se poser trop de questions: prétérit ou présent parfait ? Présent simple ou présent progressif ? Sans parler des verbes irréguliers…

#2 – Heureusement, nos problèmes sont souvent partagés par les autres étrangers…

Si vous travaillez avec des non-natifs, ils ont souvent les mêmes problèmes que vous, et donc seront très indulgents la plupart des temps. En plus, vous pouvez toujours rajouter des phrases comme “right now”, “tomorrow”, “yesterday”, etc. pour clarifier la notion du temps.

#3 – Avec les natifs, c’est un peu plus sportif !

Si vous travaillez avec des anglophones natifs, vous risquez d’entendre des usages assez différents de ce que vous avez appris à l’école. C’est parfois déstabilisant !

Par exemple, les Américains ont l’habitude de dire “Ya leavin’?” plutôt que “Are you leaving?” (Vous partez?), Whatcha doin’?” plutôt que “What are you doing?” ou encore pire “I ain’t finished yet” plutôt que “I haven’t finished yet.” Pour quelqu’un qui a appris du “bon” anglais à l’école, la confrontation avec le “vrai” anglais parlé peut être rude !

#4- Nouvelle langue, nouveau rythme

Quant à la prononciation, cela pose problème quand il faut parler, tout comme lorsqu’il faut comprendre. Quand vous parlez en anglais, il est important de bien accentuer les mots de plus de 2 syllabes, produire des sons comme le “th”, le “h” aspiré et les voyelles longues et courtes, et jouer avec le rythme de la langue pour être facilement compris. Ce sont des sons assez peu naturels pour des francophones.

Pour suivre une conversation, il faut habituer l’oreille à la vitesse de l’anglais parlé et aux accents de vos interlocuteurs pour pouvoir déchiffrer cette masse de sons qui arrive jusqu’à votre cerveau. C’est un travail de longue haleine, mais qui peut se faire partout, et même pendant vos loisirs.

#5 – Quelques suggestions de solutions:

  • Lire dans un anglais adapté à son niveau aide à développer le vocabulaire. Pensez aux “graded readers” !
  • Concentrez-vous sur un son à la fois pour améliorer votre prononciation. Travaillez ce son le temps qu’il faut pour être à l’aise avant de vous focaliser sur le suivant.
  • Utiliser d’autres stratégies quand vous n’êtes pas sûre de vous. Par exemple, pour ne pas bloquer sur la forme interrogative, commencez par “I want to know if…” avec la phrase normale qui suit.
  • Cherchez des cours de “ESOL” (English for Speakers of Other Languages) ou “ESL” (English as a Second Language) organisés par des universités ou des bénévoles, à des prix abordables.

Américaine expatriée en France depuis 2004, Christina aide ses clients à communiquer avec plus de spontanéité et daisance en anglais. Sa mission ? Aider les professionnels francophones à booster leur anglais pour booster leur carrière !